À lire : Genèse 35 :1-15

(Médiation adaptée de celle d’Elizabeth W. D. Groves, Daily Joy « Joie Quotidienne »)

Dieu tient ses promesses. Ce passage décrit un appel de Dieu à s’arrêter, à patienter et à se rappeler de cette vérité. La dernière fois que Jacob s’est rendu à Béthel, vingt ans plus tôt, il fuyait son frère Ésaü (Genèse 29). À l’époque, Dieu avait promis à Jacob qu’il serait avec lui, qu’il le protégerait et qu’il le ramènerait dans la terre promise, que Jacob hériterait de cette terre et que sa descendance serait aussi abondante que la poussière, et constituerait une bénédiction pour tous les peuples de la terre (ch. 28). Aujourd’hui, Jacob a une douzaine de fils et le Seigneur l’a ramené en toute sécurité dans son pays, même après la dangereuse rencontre avec Ésaü au chapitre 33. Dieu change le nom de Jacob et le renvoie à Béthel, le lieu où les promesses ont été faites, où il peut s’en souvenir et réfléchir à la fidélité de Dieu.

Jacob pouvait regarder sa vie en arrière et constater que Dieu avait été fidèle à tout moment. Dans Genèse 35 :3, Jacob décrit Dieu comme « le Dieu qui me répond » (le verbe hébreu a le sens d’une action continue). En s’arrêtant et en réfléchissant à cela, Jacob aurait pu faire confiance à Dieu pour qu’il soit fidèle aux aspects des promesses qui ne s’étaient pas encore accomplis, y compris une nouvelle promesse que Dieu lui avait faite : que des rois feraient partie de sa descendance.

La fidélité de Dieu à l’égard de Jacob a également démontré sa loyauté à l’égard des promesses plus étendues faites à la généalogie de Jacob (par exemple, la terre, la descendance) et à son plan historique de bénir toutes les nations par leur intermédiaire (Genèse 12 ; 15 ; 17 ; 22). La promesse d’une descendance royale, donnée à l’origine à Abraham (17.6) et à Sarah (v. 16), s’est accomplie non seulement en David et les rois de Juda, mais surtout en Jésus. Il est le roi par lequel la bénédiction de Dieu à Abraham et à Jacob s’étend à toutes les nations. En faisant confiance au Seigneur pour qu’il tienne sa promesse de descendance royale, Jacob par la foi se tournait loin dans le futur qu’il ne connaitra jamais (ne serait-ce physiquement) vers le Christ, l’accomplissement ultime de cette promesse divine.

Aujourd’hui, comme Jacob, nous pouvons nous remémorer la fidélité de Dieu. Nous avons l’avantage de la voir se manifester beaucoup plus clairement et glorieusement dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Lorsque nous nous arrêtons pour y réfléchir, notre foi est renforcée pour faire confiance à Dieu dans le présent comme dans l’avenir. Nous attendons avec impatience le retour de Jésus, en roi triomphant. Prenez un moment pour réfléchir aux détails spécifiques de la fidélité passée de Dieu à votre égard, peut-être même aux difficultés qu’il vous a fait traverser, comme il l’a fait pour Jacob. Réfléchissez à sa fidélité, à son plan de salut accompli par Jésus. Et prenez de l’assurance pour lui faire confiance dans le présent et l’avenir. Souvenez-vous et espérez, car Dieu tient ses promesses !